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  • christophe Garro

La vie d'avant. Chapitre IX :

Le premier confinement.


Le samedi soir à minuit les bars, restaurant, cinémas et salles de spectacle ont été fermés pour une durée inconnue. Le lundi, ce sont les écoles, lycées et universités qui ont fermé leurs portes. Le lundi soir c’étaient au tour de tous les magasins au commerce non nécessaire à la vie de la population. Les aéroports ont clos des lignes, de même que la SNCF. Tout le pays s’est retrouvé paralysé. Une économie entière mise à l’arrêt. Interdiction de sortir de chez soi sauf sur attestation pour faire ses courses ou promener son chien, interdiction de se rassembler, un confinement strict pour faire baisser le taux d’entrées dans les hôpitaux qui commençaient à être submergés de patients atteints de ce qu’on appelait maintenant le Covid et qui allait devenir LA Covid. Deux jours avant, une amie infirmière m’avait téléphoné pour me prévenir : Va faire un plein de nourriture ce weekend avant que tout ferme et que les gens se ruent sur les étals des supermarchés. En effet, les images que l’on a pu voir à la télé étaient épouvantables. Comme en temps de guerre, les imbéciles ont raflé les rayons de pâtes, de lait, de farine et… de papier cul ! C’était pitoyable à voir. Des bonnes femmes se battaient pour un paquet de papier hygiénique ! Une autre avait acheté vingt litres d’huile d’olive. Mais que font ces gens ???

Tout d’un coup un calme angoissant est tombé sur Paris, comme sur toute la France. Sur le monde entier en fait, car peu à peu, en l’espace de quelques semaines, les trois quarts de la planète se sont confinés. Paris by night comme une ville fantôme. Personne dans les rues, sauf les pauvres sans abri, qui sans moyen de communication, ne comprenaient pas ce qui arrivait, et ne pouvaient ce protéger contre ce virus invasif. Le gouvernement martelait : Restez chez vous. Comment rester chez soi quand on n’en a pas ? La peur s’est installée, face à l’inconnu. On ne savait rien de ce virus, sauf qu’il tuait. Comment s’en prémunir ? Comment se protéger ? Porter des gants pour toucher ce qui n’était pas à soi, se désinfecter les mains avec du gel hydroalcolique, du savon. Pouvait-on sereinement respirer l’air ? Oui disait un ministre à la télé, le port du masque chirurgical pour la population n’était pas nécessaire, il devait être réservé aux personnels hospitaliers. On apprendrait plus tard que la France n’avait pas assez de masques, que des millions d’entre eux avaient été jetés alors qu’ils auraient pu servir. Les images à la télé faisaient peur. Des centaines de morts dans les hôpitaux, des morgues surchargées, les convois funéraires qui n’en finissaient pas en Italie, de même à New York où des tentes avaient été installées à l’extérieur des hôpitaux pour accueillir les patients en réanimation, des files d’attentes de gens sans revenus pour obtenir une aide alimentaire, la peur du chômage du fait de la fermeture de tant d’entreprises. Nous sommes en guerre avait martelé le président Macron. Nos générations n’avaient rien connu de tel. Même mes parents étaient nés après la guerre, et n’avaient connu que les années glorieuses durant leur jeunesse, un temps où tout était facile.

Des centaines de milliers de morts à travers le monde. Aucun pays n’était épargné. La pandémie est devenue mondiale en l’espace de quelques semaines.

Les semaines précédant le confinement français, on voyait aux infos des images de la ville de Wuhan en Chine, une ville de huit millions de personnes qui avait été mise en quarantaine du jour au lendemain. Désertiques, les rues d’une métropole se retrouvaient vidées, fantomatiques. En Chine, ça ne rigole pas. Si t’es en confinement, tu sors pas.

Le scénario catastrophe redouté et parfois moqué était là. Ce coup-ci, il n’avait pas été imaginé par un scénariste d’Hollywood à l’imagination débordante.


J’ai eu peur. Une peur panique. La peur de la mort. Non pas de celle des autres, bien évidemment je crains toujours la mort de mes proches, mais la peur que j’avais me concernait moi, c’était de ma propre mort dont j’avais peur. J’ai toujours eu un problème avec la mort, je devrais travailler dessus avec mon psy. L’angoisse d’imaginer qu’un jour je ne serai plus là, que le monde puisse continuer sans moi, sans que je le voie ni que j’y participe. Comment concevoir que tout puisse s’arrêter, comme un interrupteur que l’on éteindrait ?

Noir.

Le néant, plus rien. Ne plus voir, ne plus entendre, ne plus rien ressentir, ne plus penser. Inimaginable.

Je suis croyant. Je dirais plutôt espérant, car croire est un acte engageant, moi, j’espère. Qu’il y ait quelque chose après la mort, peut-être pas le Paradis comme on l’imagine, quoi que… tout blanc, et moelleux, festif, ensoleillé… mais qu’il y ait quelque chose qui permette de garder notre conscience, qui justifie une continuité de ce que l’on aura conçu, établi sur terre lors de notre passage.

Donc j’avais peur. Je me lavais les mains tout le temps, j’évitais de respirer quand je passais à côté de quelqu’un (facile quand on attend à la caisse d’un supermarché !) je me souviens de porter des gants en latex pour aller chez le primeur, de nettoyer à l’aide de lingettes tout ce que je ramenais chez moi, jusqu’aux semelles de mes sneakers quand j’entrais dans mon appart, d’enlever tous mes vêtements après chaque sortie, et de les mettre directement à la machine à laver au cas où ils aient été en contact avec le virus. Et puis il y a eu l’attente de symptômes. Je revenais de Rome, j’avais pris un risque, j’étais allé travailler à mon retour une semaine avant l’annonce du confinement, alors je scrutais le moindre départ de rhume, je prenais ma température le soir, et je flippais si j’avais un trente sept cinq. Ca a duré quinze jours comme ça. Les dix premiers jours je ne suis pas du tout sorti de chez moi. J’avais fait suffisamment de courses pour pouvoir manger, je profitais de mon balcon, car il faisait beau, et ce n’est qu’à l’issue de cette dizaine de jours que j’ai mis le nez dehors pour la première fois. J’ai dû aller acheter des fruits, ou du pain. Ca m’a fait tout bizarre de me retrouver dans la rue. Il y avait peu de monde. J’avais rempli mon papier attestant de mon domicile et de mon heure de sortie. Plus tard, nous aurions une appli sur nos portables, ce serait plus simple, car n’ayant pas d’imprimante chez moi, j’avais dû demander à un pote de m’imprimer des attestations et de me les envoyer par voie postale.

Tu te dis, ce mec est un peu taré. Ok, j’assume.

J’ai alors commencé à ressortir, une heure par jour, en général pour aller au Monoprix. Ou m’acheter un gâteau, des fraises. J’ai commencé à avoir moins peur. Je ne voyais plus personne, les amis pouvaient constituer un danger, je faisais hyper gaffe, alors j’avais peu de risque de m’infecter.


J’ai commencé à profiter de ce temps seul, de travailler depuis chez moi, puisque le musée m’a fait livrer à domicile mon ordinateur, avant de m’acheter un laptop. Je bossais un peu, tous les matins je faisais des pompes, des abdos, des étirements, tous les midis je mangeais sur mon balcon. J’avais rêvé d’avoir du temps pour moi. Moi qui passais ma vie à courir, d’apéro en soirée, d’un vernissage à une première, d’une fille à une autre, d’amis en amis, d’un weekend à Berlin à un autre à Barcelone. Bureau tous les jours, sorties tous les soirs, une vie intense, passionnante, mais épuisante. J’étais exaucé. J’avais désormais du temps pour moi. Je l’ai utilisé pour lire des tas de livres que je n’avais pas encore eu le temps de lire, j’ai regardé des tas de DVD, des vieux films essentiellement, j’ai bouffé des séries, j’ai fait du rangement, jeté ce qui m’était devenu inutile, j’ai repeint mon salon, planté des fleurs sur mon balcon. J’ai acheté des alcools pour faire des cocktails, et j’ai fait des apéros en visio avec des potes. Un coup avec Lionel et Jeanne, un coup avec Vincent, parfois avec des amis à l’étranger, comme Jean et Geneviève qui vivent à Montréal. J’achetais des fruits et des légumes printaniers, des petits pois, les premières tomates, des asperges, et je cuisinais, je préparais de bons petits plats, pour moi tout seul, j’ai fait des gâteaux, des meringues, des biscuits, je déjeunais, goûtais, apérotais, et dînais de tas de bonnes choses. J’ai pris cinq kilos. Heureusement, je faisais du sport… enfin des exercices devant ma fenêtre.


Jeanne est celle qui a été le plus impactée par les restrictions gouvernementales, avec Vincent bien sûr. Le festival pour lequel elle bosse comme une folle à longueur d’année a été annulé, il le sera de nouveau cette année. Elle s’est retrouvée au chômage technique, et a failli perdre son travail. Ca n’a pas été plus aisé pour Vincent qui n’a plus eu aucun contrat non plus, les théâtres ayant fermé depuis plus d’un an. Le secteur de la culture est le plus impacté par la Covid. Musées, théâtres, salles de concert, festivals, opéras, tout est fermé depuis plus de douze mois. Certaines salles avaient pu rouvrir l’été dernier, mais ce ne fut que feu de paille. Impossible de programmer une saison. Difficile de prévoir la prochaine. Et le concert d’Elton John que j’attendais depuis un an et demi a été reporté d’un an de plus !


Je me suis muré. J’avais peur de voir du monde, alors je ne voyais plus mes amis. Je bossais en visio, je voyais mes amis en visio. Quand le déconfinement a été annoncé, beaucoup de gens sont repartis travailler à leur bureau, pas moi. Le lundi 11 mai 2020, les rues ont de nouveau été pleines de monde, beaucoup de mes amis ont repris le chemin de leur bureau, et moi je suis resté chez moi. J’avais le sentiment d’être hors du monde qui reprenait vie. On ne m’avait pas demandé de revenir au bureau et j’en étais bien content. Je n’étais pas prêt à ressortir de chez moi. Je m’étais habitué à cette vie de reclus, comme prisonnier de moi-même. Pourquoi nous autoriser à sortir ? Le virus était toujours là à me guetter. Pourquoi prendre des risques ? Non, j’étais mieux chez moi, seul.

Le jour où je suis ressorti je me suis senti agressé par le monde, par le bruit. Il y avait plein de voitures, plein de gens sur les trottoirs, dans les magasins de fringues qui avaient rouvert. Les fous se ruaient dans les Zara et autres magasins à la con, ils avaient eu un manque qu’il fallait combler. Moi je n’avais envie de rien. On s’était dit que le monde ne serait plus comme avant, qu’on devrait changer nos façons de vivre, de travailler, de consommer, j’avais eu l’impression que ce temps de pause nous avait poussé à réfléchir, à voir ce qui était vraiment important, mais je doutais de cette capacité chez les gens qui se ruaient en files interminables devait la boutique Vuitton lorsque je me promenais sur les Champs un matin de mai. J’avais vu des images de villes du monde entier où la pollution avait disparu, où les animaux avaient repris possession des espaces. A Venise l’eau des canaux était redevenue transparente, on y voyait nager des poissons, la nature avait repris ses droits sur la folie humaine. Tout cela allait-il redisparaître ?


Mon déconfinement a été plus difficile encore que mon confinement. Je m’étais terré, j’avais peur de ressortir, peur de revoir du monde, peur de me faire contaminer, car la vie reprenait, mais le virus était toujours là, et on n’avait aucune idée de quand un vaccin pourrait nous en protéger. Sortir oui, mais en portant un masque chirurgical. Voir du monde oui, mais en se tenant à distance. Il m’a fallu du temps, puis peu à peu j’ai commencé à revivre, à avoir moins peur, à revoir mes amis. Je refusais systématiquement toutes les invitations à dîner. Pas question de prendre un risque en étant avec plusieurs personnes. Quand à imaginer sortir avec une fille, ça me paraissait de la science fiction !

J’ai acheté un vélo, je ne voulais plus prendre le métro de peur de me faire infecter. J’ai commencé par faire des petites balades dans mon quartier, puis ayant plus confiance, j’ai pris les grandes artères, et je suis allé plus loin dans Paris.


Parfois le soir au mois de mai, je prenais mon vélo et je retrouvais Martina et Mickael qui habitent rive gauche comme moi. On se donnait rendez-vous du côté du Luxembourg, et on se faisait une longue promenade d’environ deux heures. Il était en général vingt et une heures, on se retrouvait après avoir dîné et on pédalait dans les rues de Paris dans le soir tombant. Cela faisait presque deux mois qu’on n’avait pas pu se revoir, et nous étions heureux de pouvoir de nouveau passer un peu de temps ensemble. Le ciel au-dessus de nos têtes était pâle et lumineux et les rues désertes. Nous passions devant des bars et restaurants qui autre fois étalaient leurs terrasses le long des rues et sur de petites places, mais qui restaient inexorablement fermés. On avait l’impression de rentrer de soirée à trois heures du matin, alors qu’il n’était pas encore dix heures du soir. La rue de la Gaité était morne, tout comme la place Edgar Quinet, le boulevard Montparnasse, la Coupole, l’Atelier, tout était clos. On croisait quelques promeneurs, d’autres cyclistes, mais peu de voitures. Les arbres du Luxembourg prenaient des formes d’ombres noires et se découpaient sur le ciel transparent qui peu à peu s’assombrissait au fur et à mesure que la nuit enveloppait la ville. On poussait parfois jusqu’en bord de Seine où souvent se trouvait plus de monde, agglutinés sans masques, à notre désespoir. Les premiers soirs, c’était juste après le déconfinement, je n’avais pas encore reçu mon vélo, alors je prenais un vélib que je désinfectais soigneusement. Je passais tout à la lingette, le guidon, les freins, même le siège ! Nous gardions nos masques sur nos visages tout le temps que nous passions ensemble, même à vélo. Lorsque je rentrais chez moi, il faisait nuit, la rue était calme, la place devant mon immeuble était déserte. Je me lavais soigneusement les mains, mettais mes vêtements dans le bac de linge sale, puis je prenais une douche avant de me coucher. Je lisais souvent quelques pages avant de m’endormir, avec une étrange sensation, ce n’était plus la peur panique du début, mais une sorte d’angoisse face à l’incertitude du futur. J’avais souvent une boule au ventre, l’expression imagée est bien calquée sur la réalité. Pendant de longs mois on n’a eu aucune perspective d’avenir. Encore aujourd’hui, alors que les trois millions de morts viennent d’être dépassés sur la planète, que les vaccinations avancent, l’avenir reste incertain, le Brésil brûle, l’Inde est au bord de l’explosion, la France avance à petits pas, mais les hôpitaux restent débordés, et les morts continuent à être décomptés chaque jour. Cependant, une lueur d’espoir est là. La vie d’après, que sera-t-elle ? Identique ? Je ne le pense pas. Comme après une guerre, les choses ne sont plus vraiment les mêmes, le monde change, les mentalités aussi.


Le mardi 02 juin les bars ont pu rouvrir leurs terrasses. On s’est retrouvés au Balto avec les potes dès ce premier soir. Il y avait beaucoup de monde, ce qui m’a fait stresser. On a bu des apéros, on était contents de se retrouver enfin. Les choses avaient changé, on ne s’embrassait plus, on faisait des checks, on ne se passait plus nos verres, on se tenait à distance. C’était bon de les revoir en vrai. Ils m’avaient manqué. Les cinémas ont rouvert, avec une jauge moindre, les festivals ont été annulés tout comme la marche des fiertés à laquelle j’aime participer. L’été est passé, j’ai pu aller deux semaines sur la côte d’azur, plage et restaus, soirées au bord d’une piscine avec Martina, Mickael et Vincent. Puis je suis allé chez mes parents que je n’avais pas revus depuis Noël. Six mois s’étaient écoulés. Là encore, pas d’embrassades, ce qui désolait ma mère. J’avais imaginé aller à New York voir Ben, mais cela s’est avéré impossible. Je suis resté en France. Au boulot, je bossais depuis un an sur une expo qui aurait dû ouvrir en mai, mais celle-ci n’a pas pu se monter, alors on a reporté à novembre, et là encore, on a dû annuler à cause du deuxième confinement.


Quand j’y pense, aujourd’hui j’ai en certains points une vie dont j’ai longtemps rêvé. Depuis le début de l’année, je suis en chômage partiel et je ne travaille donc plus que deux jours par semaine, en télétravail sans avoir besoin d’être sur place au musée. Je travaille donc depuis mon domicile, et depuis quelques semaines j’effectue mes taches depuis une maison au bord de mer qu’un ami m’a prêté. Je me suis installé à la sortie de La Ciotat, au Liouquet. Je travaille deux jours par semaine depuis ma petite villa, et j’ai cinq jours de congés. L’inverse de ce qui était ma vie il y a un an. Je ne néglige en rien mon travail, je prépare ce qui sera monté comme exposition à la réouverture, mais j’ai du temps libre, tout en ayant mon salaire intégral. N’est-ce pas le rêve dans un certain sens ? Surtout que j’ai eu cette idée lumineuse de quitter Paris avant l’annonce du confinement qui deux semaines plus tard a été rendu général dans tout le pays. Au lieu de me morfondre dans mon petit appartement, je profite de mes journées pour lire, écrire, faire du vélo, marcher au bord de la mer où je peux m’oxygéner et me régénérer. J’ai découvert une petite crique connue seulement de quelques privilégiés du coin qui viennent y faire du naturisme. Un pur bonheur. On y accède en descendant la colline par un sentier abrupt entre des pins parasol au travers desquels on a une vue splendide sur l’azur de la méditerranée. Cela me fait penser à un tableau de Cézanne décrivant l’Estaque. L’eau y est transparente, dans des tons de bleus, de turquoise et de vert émeraude. Il faut marcher sur le gros rochers et longer une petite falaise afin d’arriver au paradis, une superbe plage de sable blanc qui s’avance sur la mer, sauvage et quasi déserte. J’y vais en général en fin de matinée, avec une bouteille d’eau dans laquelle j’ai mis quelques gouttes de pastis, une serviette et mes clopes. Ah ! Fumer nu au soleil, face à la mer étale et infinie, avec un léger goût d’anis sur les papilles ! Oui, un bonheur hors du temps qui n’est dû qu’à la tragédie qui m’entoure. J’en profite, en sachant bien à quel point je suis privilégié, à quel point je dois être reconnaissant de la chance qui est la mienne.

©Christophe Garro.


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